La région de Charlevoix est en bonne position pour devenir la première à accueillir le tout premier géoLAGON du Québec parce que le dossier est «très, très, très avancé», affirme son promoteur.
Annoncé au début du mois de juin dernier, l’imposant projet de 300 millions $ qui devrait voir le jour à Petite-Rivière-Saint-François comprend 300 chalets locatifs doubles, en plus d’un lagon géothermique de 120 000 pieds carrés à ciel ouvert.
Le plan d’eau sera chauffé à 38 °C douze mois par année.
«Je trouve personnellement que le secteur de Charlevoix, qui est une réserve mondiale de la biosphère, c’est le meilleur endroit pour faire le premier village, pour démontrer partout que c’est possible», souligne le promoteur du projet, Louis Massicotte, ajoutant que 70 % des logis se sont envolés en prévente jusqu’à maintenant.
«Ça va dépendre de la rapidité à laquelle les municipalités vont pouvoir nous émettre les permis. Nous on doit finir toutes les études. C’est très, très, très avancé à Charlevoix. C’est très avancé à Sainte-Adèle. [...] Je vous dirais que les chances sont assez fortes que ce soit dans Charlevoix et j’aimerais ça, parce que le symbole et le message qu’on peut envoyer à l’industrie des attractions sont super importants.»
Surplus d’énergie
Selon M. Massicotte, le projet aura «un surplus potentiel important» d’énergie qui pourrait «être mis au service de la communauté».
«Le village en entier va produire plus d’énergie qu’il en consommera.»
L’homme d’affaires dit ne pas avoir eu de négociation avec Hydro-Québec encore, mais rester ouvert à la discussion.
«Lorsqu’on va être le matin entre 6 h et 9 h, qui est une heure de pointe pour Hydro-Québec, on pourrait réfléchir à la possibilité de proposer à Hydro-Québec d’utiliser nos surplus pour la communauté autour, a-t-il cité en exemple. On me dit que c’est souvent dans les régions que le réseau a besoin de surplus [d’électricité].»
Partenaire islandais
De surcroît, un groupe islandais intéressé par la technologie de l’entreprise québécoise investira 25 M$ dans l’aventure.
L’annonce du projet charlevoisien du début de juin «a sorti un peu partout dans le monde», notamment dans des médias spécialisés en géothermie, rappelle M. Massicotte.
Cette technologie pourrait maintenant se transposer en Islande, pays reconnu pour ses lagons géothermiques depuis longtemps.
«Les 25 millions vont permettre de mettre en place le plan d’expansion canadien et permettre d’identifier un premier terrain où on va pouvoir faire un géoLAGON en Islande. On a discuté de la possibilité de le prévoir entre l’aéroport et la capitale Reykjavik.»
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